Introduction

 

Actuellement, le paysage radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles est constitué des radios en réseau de la RTBF, de radios privées en réseau, de radios privées indépendantes et de webradios privées et publiques.

Les radios sont dites « en réseau » quand elles utilisent un réseau de fréquences pour diffuser leur service. En FM, on distingue 3 structures de réseaux différentes pour les radios privées qui leur permettent de couvrir soit l’ensemble du territoire francophone (« réseaux à couverture théorique communautaire1 »), soit les territoires les plus densément peuplés (« réseaux à couverture théorique urbaine1 »), soit une province (« réseaux à couverture théorique provinciale ou pluriprovinciale1 »). En DAB+, les radios en réseau ont toutes une couverture communautaire à l’exception des réseaux provinciaux qui conservent une couverture provinciale.

Les radios indépendantes quant à elles, ont une couverture locale qui est plus importante en DAB+ qu’en FM.

La notion de webradio inclut les services disponibles via internet, en streaming ou à la demande (podcast).

Pour émettre en FM et/ou en DAB+, les places étant limitées, les radios privées sont soumises à des procédures d’appel d’offres pour être autorisées. Pour les webradios, la procédure est plus légère puisqu’elles doivent seulement déclarer leur service auprès du Collège d’autorisation et de contrôle du CSA.

L’ensemble des radios privées (en réseau, indépendantes et webradios) sont régies par le Décret relatif aux services de médias audiovisuels et aux services de partage de vidéos.

Les radios de service public (RTBF et Médias de proximité)  quant à elles disposent de capacités déterminées par le Gouvernement pour mettre en œuvre ses services radiophoniques conformément aux missions de service public définies dans son contrat de gestion.

Paysage

Radios de service public

(avril 2022)

  • 5 radios en FM et DAB+
  • 4 radios uniquement en DAB+
  • une dizaine de webradios, déclinaisons thématiques de certains services

 

La RTBF dispose d’une subvention publique en contrepartie de laquelle elle doit concrétiser des missions d’intérêt général définies par son contrat de gestion.

Principales obligations : information, développement culturel, éducation permanente, production propre, quotas de diffusion musicale, programmation jeunesse, couverture sportive, partenariats avec les producteurs indépendants locaux et avec les médias de proximité.

 

Radios privées

Consulter le registre

(avril 2022)

  • Communautaires : 4 radios en FM et DAB+ et 4 radios uniquement en DAB+
  • Provinciales : 4 radios en FM et DAB+
  • Urbains : 2 radios en FM et en DAB+. En DAB+, ces deux radios ont une couverture communautaire.

 

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85 radios indépendantes sont autorisées (chiffres en avril 2022)

  • 68 en FM et en DAB+
  • 11 uniquement en FM
  • 6 uniquement en DAB+

Parmi les radios indépendantes, certaines sont reconnues comme « radio associative et d’expression à vocation culturelle ou d’éducation permanente ». Ce statut est délivré par le Collège d’autorisation et de contrôle aux radios indépendantes qui ont recourt principalement au volontariat et qui, soit consacre l’essentiel de leur programmation à des émissions d’information, d’éducation permanente, de développement culturel et de participation citoyenne, soit consacre l’essentiel de leur programmation à des genres musicaux qui ne figurent pas parmi ceux qui sont les plus vendus ou les plus diffusés. La radio bénéficiant de ce statut reçoit annuellement une subvention forfaitaire de fonctionnement.

 

 

Consulter le registre

Webradios, podcasts : En 2022, une soixantaine de webradios étaient déclarées auprès du CSA. Une moitié sont des déclinaisons des radios en réseau, l’autre moitié sont des projets indépendants.

 

Illustrations du paysage

cartes issues du rapport annuel édité en 2024. A l’exception de celle consacrée aux webradios qui, elle, est issue du rapport annuel édité en 2022.