Attitudes
Le volet quantitatif de l’enquête relative aux modes de consommation de médias audiovisuels en Fédération Wallonie-Bruxelles s’inscrit dans le cadre de la question de recherche. Actuellement, d’importantes transformations tendent à bousculer les manières de consommer les services de médias audiovisuels. Pour les besoins de l’enquête, les types de consommation de contenus audiovisuels peuvent être catégorisés entre la télévision, d’une part, et les nouveaux modes de consommation, d’autre part. On cherche donc à comprendre comment évolue l’utilisation de la télévision avec le développement des nouveaux modes de consommation des contenus audiovisuels, ce qui constitue la question de recherche de l’enquête.
Définitions
La télévision y est entendue comme l’ensemble des services de médias audiovisuels fournis par les éditeurs de services de médias pour le visionnage simultané de programmes sur la base d’une grille de programmes.
Les nouveaux modes de consommation sont entendus comme l’ensemble des moyens qui permettent d’utiliser des services proposant des contenus audiovisuels à la demande. Ceux-ci permettent ainsi de consommer des contenus audiovisuels en s’affranchissant des contraintes liées à la télévision, c’est-à-dire un horaire fixe et une grille de programme établie.
La vidéo à la demande comporte aussi bien la vidéo à la demande gratuite que payante.
Dimensions
Afin de cerner les contours de l’évolution des modes de consommation, trois dimensions distinctes ont été identifiées :
- l’exposition à la technologie des ménages qui résident en Belgique francophone ;
- la consommation audiovisuelle des individus, envisagée de manière unique, d’une part, et simultanée, d’autre part ;
- la complémentarité et la substituabilité des différents modes de consommation audiovisuels.
Exposition à la technologie
La première dimension d’intérêt, l’exposition à la technologie, renvoie aux équipements dont disposent les ménages, c’est-à-dire aux différents appareils leur permettant de consommer des contenus audiovisuels (téléviseur, vidéoprojecteur, ordinateur, téléphone portable, tablette, console de jeux, casque de réalité virtuelle ou VR).
Consommation audiovisuelle
La deuxième dimension concerne la consommation audiovisuelle individuelle. Elle se décline selon trois modes de consommation : la télévision, la vidéo à la demande payante et la vidéo à la demande gratuite. Pour chacun de ces modes, on distingue deux types de consommation : la consommation unique, qui renvoie à l’utilisation d’un seul mode de consommation audiovisuel à la fois, et la consommation simultanée, c’est-à-dire l’utilisation d’un mode de consommation audiovisuel simultanément à une autre activité (média ou pas).
Complémentarité et substituabilité
La troisième et dernière dimension envisagée dans cette étude concerne la complémentarité et la substituabilité des différents modes de consommation audiovisuels afin de déterminer s’il existe une consommation complémentaire des modes de consommation des contenus audiovisuels, ou si l’on doit plutôt constater l’abandon d’un mode au profit d’un autre.
La complémentarité des modes de consommation renvoie à une utilisation croisée des différents modes de consommation audiovisuelle par les individus : les répondant.e.s utilisent-ils.elles un seul mode de consommation (c’est-à-dire uniquement la télévision ou uniquement la vidéo à la demande) ou, au contraire, une combinaison de plusieurs modes de consommation ?
La substituabilité des modes de consommation, considérée ici du côté de la demande, se rapporte quant à elle à la mesure dans laquelle les consommateur.trice.s sont disposé.e.s à remplacer un certain service ou produit par d’autres services ou produits.