Direction générale

2021 une année studieuse
eT préparatoire

Vous êtes Directrice générale du CSA. 2021 était à nouveau une année particulière pour le personnel ?

2021 fut un peu la continuité de 2020 pour le personnel au regard du contexte de la crise sanitaire. Avec l’avantage que nous étions rôdés aux méthodes de travail en distanciel, et l’inconvénient de la lassitude liée à une situation qui dure. Les rares moments que nous avons pu partager collectivement nous ont donné de l’entrain et nous nous réjouissons de pouvoir les multiplier. Si nous sommes parfaitement capables d’exécuter la grande majorité de nos missions depuis chez soi, il est évident que le collectif apporte de la surprise, de la convivialité et de la créativité. C’est tout ce que je souhaite aux équipes pour 2022.

Comment décrire l’année écoulée en matière de projets menés par les équipes et les Collèges ?

À bien des égards, 2021 fut une année studieuse et préparatoire. Outre l’activité régulatoire habituelle menée par le CSA (le traitement des plaintes, les contrôles annuels des régulés…), les différents services se sont mis en ordre de marche pour des dossiers importants à venir. En voici quelques exemples : du côté de la Direction des Affaires européennes, la préparation de la présidence de l’ERGA (réseau des régulateurs européens de services de médias audiovisuels) par le CSA en 2022 ; du côté de l’Unité Distributeurs & Opérateurs et de la Direction des études et recherches : le lancement de la 2ème édition de l’étude MAP (Médias : attitudes et perceptions) sur la consommation des médias en Fédération Wallonie-Bruxelles ; du côté de l’Unité TV : l’élaboration d’un panorama des services qui ciblent notre marché, en vue de mettre en œuvre la contribution à la production locale des éditeurs de services télévisuels extérieurs.

L’année 2022 est-elle différente de 2021 pour le CSA ?

2022 est davantage l’année des aboutissements. Le CSA exerce jusqu’en décembre la présidence de l’ERGA, dans un contexte où les dossiers législatifs européens sont nombreux : Digital services act, European Media Freedom Act, projet de règlement sur la publicité à caractère politique, code de bonnes pratiques sur la désinformation… Il a octroyé une fréquence analogique à une radio indépendante à Bruxelles suite à l’appel d’offres publié en juillet 2021. Nous devrions publier deux études importantes : le nouveau Baromètre de l’égalité et de la diversité en télévision et la 2ème édition de MAP. Nous organiserons la 2ème édition de l’événement MeetYou qui tend à créer un dialogue entre le CSA et les vlogueurs actifs en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous sommes également engagés sur 3 projets de coopération internationale avec nos homologues en Tunisie, au Sénégal et au Bénin. De quoi s’enthousiasmer (et pas de quoi s’ennuyer !).

Quels sont les changements importants à relever dans les équipes et sur le fonctionnement de l’institution ?

Le CSA a été profondément marqué et endeuillé en 2021 par le décès d’Alexis de Boe, Vice-président. Outre sa connaissance précise des dossiers et sa passion pour la radio, Alexis était une personne très proche des équipes qui appréciaient tout particulièrement sa bienveillance et son humour. Le chagrin reste vif et je pense très souvent à lui, aussi comme source d’inspiration dans mon travail.

Nous avons en 2021 renforcé la Direction des Affaires européennes en vue de la présidence de l’ERGA et au regard des enjeux croissants qui s’y réfèrent. Suite au départ de Bernardo Herman pour le comité de Direction de l’IBPT, Anahi Vila a repris la direction du service et elle a été rejointe par Michele Failla. Tous deux ont une solide expérience des institutions européennes. Nous avons aussi accueilli des chercheurs et chercheuses temporaires pour les projets de recherche en cours, et souhaité la bienvenue à Camille Laville (conseillère Etudes et recherches), Yannick De Mol (conseiller Radio), Hafy Thiam (conseillère communication commerciale) et Stéphanie Mayné (Assistante de direction).