Les CSP

Lorsqu’on parcourt transversalement toutes les catégories socio-professionnelles encodées, on observe qu’en 2021,  quatre types de profession rassemblent près des 2/3 des intervenant.e.s : les professionnel.le.s des médias (24,79 %), les professions artistiques (15,35 %), les sportif.ve.s professionnel.le.s (13,46 %), les élèves et étudiant.e.s (11,09 %) (Slide 1). 

Les catégories socio-professionnelles supérieures (dont les professionnel.le.s des médias et les professions artistiques sont issu.e.s) représentent plus de la moitié des professions encodées soit 55,29 % (Slide 2). Pour comparaison, en 2021, les catégories socio-professionnelles supérieures représentent 32,5 % des personnes ayant une activité professionnelle. Lorsqu’on se fonde sur un échantillon commun, les catégories socio-professionnelles supérieures (dirigeant.e.s et cadres supérieur.e.s/professions intellectuelles et scientifiques) connaissent une augmentation de 4,44 % entre 2017 et 2021. Entre 2017 et 2021, les inactif.ve.s connaissent une diminution de 6,49 %.    

Entre 2011 et 2021, les CSP+ ont connu une augmentation considérable à l’écran (+12,83 %). Une augmentation notamment due à une représentation accrue des professions intellectuelles et scientifiques (+14,87 % entre 2011 et 2021). On constate également une diminution des sportif.ve.s entre 2012 et 2021 (-5,54 %) et des inactif.ve.s entre 2011 et 2021 (3,57 %). Parmi certaines catégories de programmes, on relève des modifications significatives de la répartition des CSP. 

Enfin, lorsque l’on croise l’origine avec d’autres variables de l’égalité et de la diversité, on remarque que les constats du Baromètre se renforcent En effet, au sein des CSP+, on constate que les hommes sont majoritaires (63,87%) par rapport aux femmes en 2021. Les CSP+ représentent également aujourd’hui 43,40 % de la catégorie des 19-34 ans, ce qui représente une augmentation de plus de 10 % depuis 2011 (Slide 3).

Les programmes 

En termes de programmes, on note en 2021 une domination quasi exclusive des CSP+ au sein de tous les types de programmes à l’exception du sport (Slide 4) Alors qu’en 2017, les CSP+ n’étaient pas majoritaires dans 3 catégories de programmes, à savoir : la fiction, le sport et les « autres émissions ». En 2021, seuls les programmes sportifs échappent à la domination des CSP supérieures.   

Entre 2011 et 2021, les CSP supérieures conservent leur position dominante parmi les intervenant.e.s des programmes d’information, même si l’on constate une légère baisse entre 2011 (54,01 %) et 2021 (53,75 %). Les sportif.ve.s diminuent légèrement entre 2012 et 2021 (-4,23 %), quant aux ouvrier.ère.s, artisan.e.s, agriculteur.trice.s, conducteur.trice.s d’installations et employé.e.s non qualifié.e.s, leur proportion augmente, passant de 3,70 % en 2011 à 6,48 % en 2021. Au sein de plusieurs catégories de programmes, nous avons identifié une augmentation conséquente des CSP+ au détriment d’autres CSP parmi lesquelles les inactif.ve.s. Au sein des programmes courts, on note une forte augmentation de la présence des catégories socio-professionnelles supérieures entre 2011 et 2021 (+24,89 %) et une réduction de la présence des inactif.ve.s entre 2011 et 2021 (-19,99 %). Au sein des programmes de fiction, on remarque que les CSP+ ont considérablement augmenté entre 2012 et 2021 (+31,12 %). Deux catégories socio-professionnelles se distinguent par leur diminution au sein des programmes de fiction : employé.e.s administratif.ve.s, professions intermédiaires et personnel des services (-19,55 %) et inactif.ve.s au sens large (-13,84 %).   

Les rôles médiatiques 

En termes de rôles médiatiques, les rôles discursifs socialement valorisés sont incarnés principalement par les CSP+ et les rôles d’arrière-plan par les personnes inactives. Au sein des rôles discursifs socialement valorisés, tels que porte-parole et expert.e, la proportion de CSP+ est la plus élevée : 67,88 % dans le rôle de porte-parole, 75,42 % dans le rôle d’expert.e. (Slide 5). En 2021, les personnes « inactives au sens large » sont donc plus présentes dans des rôles d’arrière-plan ou associées à l’univers de l’affect et du ludique.

 

Synthèse des principaux résultats

Concernant la représentation en termes de catégories socio-professionnelles, nous dressons les constats suivants :  

  • En 2021, quatre types de professions rassemblent près des 2/3 des intervenant.e.s : les professionnel.le.s des médias (24,79 %), les professions artistiques (15,35 %), les sportif.ve.s professionnel.le.s (13,46 %) et les élèves et étudiant.e.s (11,09 %). Les catégories socio-professionnelles supérieures (dont les professionnel.le.s des médias et les professions artistiques sont issu.e.s) représentent plus de la moitié des professions encodées soit 55,29 %. Pour comparaison, en 2021, les catégories socio-professionnelles supérieures représentent 32,5 % des personnes ayant une activité professionnelle4. Lorsqu’on se fonde sur un échantillon commun, les catégories socio-professionnelles supérieures (dirigeant.e.s et cadres supérieur.e.s/professions intellectuelles et scientifiques) connaissent une augmentation de 4,44 % entre 2017 et 2021. Entre 2017 et 2021, les inactif.ve.s connaissent une diminution de 6,49 %.  
  • Entre 2011 et 2021, les CSP+ ont connu une augmentation considérable à l’écran (+12,83 %). Une augmentation notamment due à une représentation accrue des professions intellectuelles et scientifiques (+14,87 % entre 2011 et 2021). On constate également une diminution des sportif.ve.s entre 2012 et 2021 (-5,54 %) et des inactif.ve.s entre 2011 et 2021 (3,57 %). Parmi certaines catégories de programmes, on relève des modifications significatives de la répartition des CSP. 
  • En termes de programmes, on note en 2021 une domination quasi exclusive des CSP+ au sein de tous les types de programmes à l’exception du sport. Alors qu’en 2017, les CSP+ n’étaient pas majoritaires dans 3 catégories de programmes, à savoir : la fiction, le sport et les « autres émissions ». En 2021, seuls les programmes sportifs échappent à la domination des CSP supérieures. 
  • Entre 2011 et 2021, les CSP supérieures conservent leur position dominante parmi les intervenant.e.s des programmes d’information, même si l’on constate une légère baisse entre 2011 (54,01 %) et 2021 (53,75 %). Les sportif.ve.s diminuent légèrement entre 2012 et 2021 (-4,23 %), quant aux ouvrier.ère.s, artisan.e.s, agriculteur.trice.s, conducteur.trice.s d’installations et employé.e.s non qualifié.e.s, leur proportion augmente, passant de 3,70 % en 2011 à 6,48 % en 2021. Au sein de plusieurs catégories de programmes, nous avons identifié une augmentation conséquente des CSP+ au détriment d’autres CSP parmi lesquelles les inactif.ve.s. Au sein des programmes courts, on note une forte augmentation de la présence des catégories socio-professionnelles supérieures entre 2011 et 2021 (+24,89 %) et une réduction de la présence des inactif.ve.s entre 2011 et 2021 (-19,99 %). Au sein des programmes de fiction, on remarque que les CSP+ ont considérablement augmenté entre 2012 et 2021 (+31,12 %). Deux catégories socio-professionnelles se distinguent par leur diminution au sein des programmes de fiction : employé.e.s administratif.ve.s, professions intermédiaires et personnel des services (-19,55 %) et inactif.ve.s au sens large (-13,84 %).  
  • En termes de rôles médiatiques, les rôles discursifs socialement valorisés sont incarnés principalement par les CSP+ et les rôles d’arrière-plan par les personnes inactives. Au sein des rôles discursifs socialement valorisés, tels que porte-parole et expert.e, la proportion de CSP+ est la plus élevée : 67,88 % dans le rôle de porte-parole, 75,42 % dans le rôle d’expert.e. En 2021, les personnes « inactives au sens large » sont donc plus présentes dans des rôles d’arrière-plan ou associées à l’univers de l’affect et du ludique.