L’info 

La portée de l’information 

Si l’on se concentre sur la portée de l’information, on dresse les constats suivants :  

  • Sur les 29.661 intervenant.e.s encodé.e.s dans le genre de l’information, près de 8 sur 10 (77,59 %) apparaissent dans un sujet de portée locale. Les intervenant.e.s dans les sujets de portée nationale et internationale ont décru continuellement de 2011 à 2021.  
  • En termes de genre, nous constatons, au fil des Baromètres, que plus la portée de l’information est proche plus le nombre de femmes augmente 
  • En termes d’origine perçue (groupes multiculturels inclus), depuis lancement du premier Baromètre, nous constatons lors de chaque édition, qu’au plus l’information est proche, au moins elle laisse la place à des intervenant.e.s perçu.e.s comme issu.e.s de la diversité. Ceci met en exergue que la diversité ethnique qui est représentée à l’écran dans l’information est d’abord une diversité à l’extérieur de nos frontières, présentée dans des rubriques internationales et non locales ou belges.  
  • En termes de catégories socio-professionnelles, on constate que, quelle que soit la portée de l’information, les ouvrier.ère.s, artisan.e.s, agriculteur.trice.s, conducteur.trice.s et employé.e.s non qualifié.e.s sont extrêmement sous-représenté.e.s.   
  • En termes d’âge, nous constatons qu’en 2021 les classes d’âge aux extrémités de la pyramide des âges font l’objet d’une sous-représentation dans toutes les catégories d’information. D’autre part, on constate que l’information de portée locale est celle qui tend à déséquilibrer le moins la pyramide des âges.   
  • En termes de situation de handicap perçue, nous avons dénombré en 2021, 119 personnes perçues comme étant en situation de handicap dans les programmes informationnels. La proportion de personnes perçues comme étant en situation de handicap est relativement stable entre 2011 et 2021 (-1,93 %). Elle diminue de manière significative en matière d’information locale (-20,15 %) et augmente de 22,08 % au sein de l’information internationale.  

 

Les rubriques de l’information 

Si l’on se concentre sur les rubriques de l’information, on dresse les constats suivants :  

  • Sur les 29.660 intervenant.e.s encodé.e.s dans le genre de l’information, 22,56 % se concentrent dans la rubrique « culture, arts, divertissements, loisirs, lifestyle », 15,44 % dans la rubrique « politique », 14,71 % dans la thématique « société » et 10,42 % dans la thématique « environnement, énergie, mobilité ». Les autres thématiques rassemblent moins de 10 % des intervenant.e.s. 
  • En termes de genre, nous faisons le constat que les hommes sont majoritaires dans toutes les thématiques à l’exception de deux thématiques : enseignement et éducation, et les thématiques transversales. Les femmes sont les plus présentes dans les rubriques portant sur les thématiques suivantes : l’enseignement et de l’éducation,  la santé et le bien-être, c’est-à-dire de rubriques liées aux soins et aux enfants, ce qui est une façon de les « réassigner » à leur genre. 
  • En termes d’origine perçue (groupes multiculturels compris), les cinq rubriques dans lesquelles la diversité est la plus présente en 2021 sont le grand banditisme, terrorisme, justice (45,22 % des personnes perçues comme issues de la diversité), les sciences et technologie (24,50 %), la politique (23,25 %) le sport (23,12 %) et la catégorie « autre thématique » (21,95 %).  
  • En termes de catégories socio-professionnelles, nous constatons qu’en 2021, dans chaque sous-genre de l’information, ce sont les catégories socio-professionnelles supérieures qui sont les plus représentées.  
  • En termes d’âge, les 19-34 ans et les 35-49 ans sont les tranches d’âge les plus représentées au sein du genre informationnel dans des proportions sensiblement identiques : les 19-34 ans représentent 30,63 % de la totalité des intervenant.e.s du genre informationnel. Ils.elles représentent plus de la moitié des intervenant.e.s au sein de trois thématiques de l’information : sport (51,44 %), transversal (51,71 %), autre (52,43 %). Les 35-49 ans représentent 29,91 % de la totalité des intervenant.e.s du genre informationnel. Quant aux 19-34 ans, ils.elles représentent plus de la moitié des intervenant.e.s au sein de deux thématiques de l’information : faits divers (50,57 %) et grand banditisme, terrorisme et justice (56,76 %).  
  • En termes de situation de handicap perçue, les trois thématiques de l’information qui comportent le plus de personnes perçues comme étant en situation de handicap sont : la thématique enseignement et éducation (16,81 % des personnes perçues en situation de handicap), la thématique société (14,29 % des personnes perçues comme étant en situation de handicap), et la thématique santé et bien-être (13,45 % des personnes perçues comme étant en situation de handicap). 

Les journalistes-animateur.trice.s dans l’information 

Si l’on se concentre sur les journalistes-animateur.trice.s dans l’information, on dresse les constats suivants :  

  • Si l’on compare l’effectif total des intervenant.e.s encodé.e.s en tant que journalistes-animateur.trice.s au fil des Baromètres, on observe une progression croissante depuis 2011. En effet, le rôle de journaliste-animateur.trice totalisait 1.286 unités en 2011, 1.436 en 2012, 1.824 en 2013, 2.478 en 2017 et enfin 2.615 en 2021. En revanche, la répartition des effectifs entre journaliste-animateur.trice principal.e et second.e a relativement peu fluctué au fil du temps. En 2021, on dénombre 23,06 % de journalistes principaux.ales et 76,94 % de journalistes second.e.s. 
  • En termes de genre, la proportion moyenne de femmes dans le rôle de journaliste-animatrice est de 48,57 % en 2021. L’analyse de la répartition par rôle journalistique montre qu’en 2021, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à endosser le rôle de journaliste-animateur.trice principal.e et les hommes sont plus nombreux que les femmes à endosser le rôle de journaliste-animateur.trice second.e. En effet, parmi les journalistes-animateur.trice.s principaux.ales, on compte 48,76 % d’hommes et 51,24 % de femmes, et parmi les journalistes-animateur.trice.s second.e.s, on compte 52,24 % d’hommes et 47,76 % de femmes. 
  • En termes d’origine perçue, sur les 1.039 journalistes-animateur.trice.s dont l’origine a pu être déterminée, 4,33 % sont perçu.e.s comme étant issu.e.s de la diversité, soit 45 individus. La proportion de journalistes-animateur.trice.s principaux.ales perçu.e.s comme issu.e.s de la diversité a quant à elle très faiblement augmenté entre 2011 et 2021.  
  • En termes d’âge, nous constatons qu’en 2021, les deux classes d’âge les plus représentées parmi les journalistes-animateur.trice.s sont les 19-34 ans ( 46,57 %) et les 35-49 ans (39,81 %). En analysant la répartition, on constate que les journalistes-animateur.trice.s appartenant à la tranche d’âge la plus jeune (19-34 ans) sont davantage représenté.e.s dans un rôle de premier plan, quant aux journalistes-animateur.trice.s appartenant à la tranche d’âge la plus élevée (35-49 ans), ils.elles sont davantage représenté.e.s dans un rôle de second plan. Ces observations viennent confirmer la tendance au jeunisme que nous avons relevée précédemment et notamment au sein des rôles de premier plan. Si l’on croise maintenant les variables âge et genre, on constate que la tendance au jeunisme semble donc davantage peser sur les femmes que sur les hommes.  
  • En termes de situation de handicap, précisons que nous n’avons comptabilisé en 2021 aucun.e intervenant.e perçu.e comme étant en situation de handicap parmi les journalistes-animateur.trice.s.