La catégorie socio-professionnelle 

    Lorsqu’on exclut les séquences d’habillage d’antenne (les voix d’habillage dans les « jingles ») qui gonflent la catégorie des professionnel.le.s des médias, quatre catégories socio-professionnelles concentrent la majeure partie des intervenant.e.s : les professionnel.le.s des médias (29,93 %), les professions artistiques (23,60 %), les sportif.ve.s professionnel.le.s (16,10 %) et les membres de l’exécutif et des corps législatifs (13,71 %). Ainsi, le monde médiatique, artistique, sportif voire du show business constitue plus des 2/3 des représentations professionnelles à l’antenne (69,63 %). Si l’on y ajoute le monde politique, ces catégories socio-professionnelles représentent plus de 8 intervenant.e.s sur dix encodé.e.s (83,34 %). Nous avions déjà mis en exergue la prépondérance de ces professions dans le Baromètre 2017 des services télévisuels, mais la proportion était moindre (57,02 %).

    En revanche, les professions intermédiaires et des services sont extrêmement peu visibles/audibles à l’antenne (4,77 % des intervenant.e.s hors habillages d’antenne).  Quant aux professions manuelles (ouvrier.ère, artisan.e, agriculteur.trice, conducteur.trice, …), moins qualifiées, aux personnes inactives (retraitées, au chômage, au foyer) et aux étudiant.e.s, elles disparaissent pratiquement des représentations radiophoniques (respectivement 1,03% et 1,88 % des intervenant.e.s). La distorsion entre les catégories socio-professionnelles supérieures et les autres CSP était déjà saillante dans les Baromètres des services télévisuels, mais elle se présentait dans des proportions moindres.