Bonne année à toutes et tous,

 

Cette phrase toute simple qu’on se souhaite chaque année à cette période ci, revêt aujourd’hui un caractère particulier.

 

Nos vies ont tellement été bousculées depuis mars dernier, tant d’un point de vue personnel que professionnel, qu’espérer que l’année qui vient soit bonne ou simplement meilleure, n’est plus un simple souhait mais une vraie nécessité pour un grand nombre d’entre nous, d’entre vous.

 

Comme l’a montré l’enquête menée par le CSA, le secteur des médias a été fortement impacté par la crise sanitaire, mais il a aussi montré sa résilience et sa capacité d’adaptation en un temps record. Nos concitoyennes et nos concitoyens, en recherche d’informations vérifiées et sûres, se sont massivement tournés vers les médias dits « traditionnels ». Le paradoxe d’audiences souvent en hausse et de recettes publicitaires en baisse n’en est que plus frappant.

 

Les pouvoirs publics, notre système de protection sociale, comme toujours en temps de crise, ont joué et jouent encore leur rôle d’amortisseur du choc économique majeur que nous connaissons.

 

Cette solidarité, de l’Etat pour chacun, nous l’avons aussi adoptée dans notre vie de tous les jours, pour nos aînés, plus fragiles, pour le personnel de soin, plus exposé, avec notre famille et nos collègues que nous voyons moins ou différemment. Cette crise nous rappelle que nous faisons société, que nos destins sont liés et que nos gestes du quotidien ont un impact collectif.

 

Pour contredire Céline, en tant qu’individus nous avons une importance collective.

 

Dans la mesure de ses moyens, le CSA, le Bureau, le Collège et les Collaborateurs restent à l’écoute d’un secteur qu’ils aiment et respectent. Notre philosophie, plus que jamais, est d’être, au-delà du gardien de l’application des textes réglementaires, au service du secteur tout entier des médias.

 

2021 augure de bien des défis, puissions-nous les relever ensemble.

 

Bonne année à toutes et tous.

 

Karim Ibourki, 

Président