LE CSA RECRUTE UN.E CONSEILLER.ÈRE EN CHARGE DES QUESTIONS DE DÉSINFORMATION (temps partiel, CDD à pourvoir immédiatement)

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) est le régulateur des médias audiovisuels de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Employeur public comptant une trentaine d’employé.es, le CSA promeut une expertise rigoureuse dans un cadre de travail convivial. Il veille au bien-être de ses employé.es, à leur développement et à la conciliation harmonieuse entre vie professionnelle et vie privée. Le management se veut soutenant et participatif, les idées de chacun.e étant les bienvenues pour enrichir le collectif. Pour remplir ses missions, le CSA dispose de services organisés de manière matricielle autour de trois unités – Télévisions, Radios, Distributeurs & Opérateurs – d’une direction de la coopération internationale et de la transition numérique, d’une direction des études et recherches, d’une direction des affaires européennes et d’un Secrétariat d’instruction.

Contexte

Un Code de bonnes pratiques contre la désinformation[1] a été mis en place en 2018 à l’initiative de la Commission européenne. Un Code révisé et renforcé sera publié dans les prochaines semaines, à charge pour l’ERGA (groupe des régulateurs européens de services de médias audiovisuels) et EDMO (observatoire européen des médias digitaux) de soutenir la Commission européenne dans le contrôle de sa  mise en œuvre et dans l’évaluation de son impact au niveau national et européen. Dans le programme de travail de l’ERGA, dont le CSA assure la présidence en 2022, figure un groupe de travail dédié à la désinformation.

Sur le plan de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le décret « SMA-SPV » qui encadre le champ d’action de la régulation confie au CSA une mission de participation à la réalisation d’études et d’analyses, comportant des recommandations, en matière de lutte contre la désinformation, en collaboration avec le CDJ (Conseil de déontologie journalistique).

Au sein de l’équipe existante, les enjeux de désinformation sont pris en charge par le Directeur de de la coopération internationale et de la transition numérique. Etant donné leur importance croissante, le CSA souhaite renforcer son expertise en recrutant un.e conseiller.ère en charge des questions de désinformation.

Contenu du poste

Le.la conseiller.ère sera notamment chargé.e de :

  • Suivre l’implémentation du nouveau Code de bonnes pratiques contre la désinformation, en collaboration avec la Direction de la coopération internationale et de la transition numérique et avec la Direction des Affaires européennes ;
  • Collaborer au groupe de travail de l’ERGA relatif à la désinformation (assister aux réunions, répondre aux questionnaires, préparer des notes et briefings…)
  • Assurer les contacts avec les acteurs nationaux et européens actifs dans la lutte contre la désinformation (Conseil de déontologie journalistique, EDMO…) et avec les plateformes engagées dans l’application du Code ;
  • Proposer, selon les nécessités, des projets de monitoring (en collaboration avec le Service du monitoring au CSA) et d’études (en collaboration avec la Direction des études et recherches) incluant des recommandations ;
  • Contribuer à la communication, vulgarisation, mise en valeur des travaux du CSA et de l’ERGA relatifs à la désinformation auprès des publics, des régulés et en interne ;
  • Assurer la prospective et la veille sur les questions de désinformation ;
  • Contribuer à la définition de la stratégie du CSA sur les questions de désinformation.

Conditions pour postuler

  • Être titulaire au minimum d’un master (licence) pertinent pour la fonction (par exemple droit, communication, sciences politiques…). Être titulaire d’un doctorat en lien avec la désinformation est un atout.
  • Démontrer de solides connaissances et/ou d’expériences relatives aux questions de désinformation (mémoire de fin d’études, thèse de doctorat et/ou publications sur le sujet ; expérience professionnelle en lien avec la désinformation, le fact checking, les fake news…) ;
  • Avoir une bonne connaissance des Institutions européennes et leur fonctionnement est un atout ;
  • Avoir une bonne connaissance active et passive de l’anglais (niveau B2/C1 minimum), la connaissance du néerlandais est un plus ;
  • Respecter les incompatibilités prévues par le décret coordonné sur les services de médias audiovisuels[2].

Compétences attendues

Compétences techniques :

  • Maîtrise du contexte, des initiatives européennes et des enjeux, notamment régulatoires, de la désinformation ;
  • Capacité à lire et analyser des textes juridiques, y compris en anglais ;
  • Maîtrise des outils de la recherche en sciences sociales ;

Compétences comportementales :

  • Faculté à comprendre les enjeux, faire des liens, formuler des propositions, résoudre des problèmes ;
  • Capacités rédactionnelles, de synthèse, de pédagogie et de communication orale ;
  • Capacité à travailler de manière autonome, d’organiser ses priorités et de prendre des initiatives ;
  • Maitrise des outils et logiciels informatiques courants (suite Office notamment) ;
  • Esprit d’entraide et attention au collectif ;
  • Curiosité, intérêt à se former et à transmettre.

Ce que propose le CSA

  • Un contrat à durée déterminée à temps partiel (3/5ème) à pourvoir immédiatement et s’achevant le 31 décembre 2022 (la durée totale du CDD sera calculée en fonction de la date d’entrée en fonction) ;
  • Une rémunération au barème 100/1 de la Communauté française (Niveau 1) ;
  • Des horaires flexibles ;
  • La possibilité de télétravailler dans le cadre des conditions réglementaires applicables au CSA ;
  • Une prime de fin d’année ;
  • Un pécule de vacances ;
  • Un abonnement aux transports communs ;
  • Des chèques-repas ;
  • Un abonnement à un pack double-play TV et Internet ;
  • La possibilité de suivre des formations ;
  • Un cadre de travail agréable en plein centre de Bruxelles ;
  • Un service social ;
  • 27 jours de congés annuels (au prorata du temps partiel), assortis d’une interruption de service entre Noël et Nouvel an) ;
  • La possibilité de bénéficier à titre gratuit d’une assurance hospitalisation.

Procédure de recrutement

Les candidatures sont à adresser à la Directrice générale, Madame Mathilde Alet, pour le 20 avril à 10h au plus tard par courriel à l’adresse info@csa.be. Elles doivent impérativement contenir :

  • Un curriculum vitae ;
  • Une copie du diplôme et, le cas échéant, de son équivalence délivrée par la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • Une lettre de motivation démontrant notamment l’adéquation entre le profil du.de la candidat.e et les conditions pour postuler, ainsi que les compétences requises.

Les candidatures recevables sur base de ces éléments seront invitées à passer un test écrit à domicile qui se déroulera du 29/4 au 2/5/2022 (sous réserve de confirmation). Les personnes ayant satisfait au test écrit seront invitées à un entretien avec les équipes de management du CSA pour un passage en revue de leurs compétences et motivations. Les candidat.es retenu.es à l’issue de cette rencontre seront auditionné.es par le Bureau du CSA qui prend la décision finale.

Le CSA mène une gestion active de la diversité en garantissant l’égalité des chances, de traitement et d’accès aux sélections pour tou.tes ses candidat.es.

Des renseignements complémentaires peuvent être demandés à info@csa.be.

 

[1] https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/policies/code-practice-disinformation

[2] La qualité de membre du personnel du CSA est incompatible au niveau européen, fédéral, communautaire ou régional avec les fonctions suivantes : membre d’un pouvoir exécutif, membre d’un cabinet, membre d’une assemblée législative, attaché·e parlementaire, gouverneur·e de province, de commissaire d’arrondissement, député·e permanent·e, conseiller·ère provincial·e, mandat de bourgmestre, d’échevin·e ou de président·e de CPAS, membre du personnel ou du conseil d’administration de la RTBF ou d’un éditeur de services, exercice de fonction ou de détention d’intérêts dans une société ou toute organisation exerçant une activité en concurrence avec des sociétés ou organisations du secteur audiovisuel, membre du Collège d’avis. Avoir fait l’objet d’une condamnation pour racisme, xénophobie ou négationnisme.