Le CSA avait été saisi de plusieurs plaintes de téléspectateurs et téléspectatrices à propos du commentaire formulé en direct sur La Deux lors de la finale dames de Roland Garros le 10 juin dernier par le consultant RTBF Christophe Rochus. Après avoir interrogé la RTBF sur les circonstances dudit commentaire et sur les suites qui y ont été apportées, le Secrétariat d’instruction du CSA a décidé de classer l’affaire sans suite.

 

Lors de la finale dames de Roland Garros, disputée dimanche 10 juin 2017, le consultant a commenté la balle de match de la joueuse lettone Jelena Ostapenko en concluant « Vous pensez qu'elle a mouillé sur le dernier ou pas ? ». Ce sont ces termes qui sont à l’origine des 5 plaintes reçues par le CSA.

 

Le Secrétariat d’instruction du CSA, ayant validé la recevabilité des plaintes, s’est tourné vers la RTBF pour obtenir tous les éléments de fait dans ce dossier. Cette dernière lui a confirmé les différentes réactions et explications rapidement parues dans la presse : Christophe Rochus n’avait pas pour intention de faire une allusion sexuelle qu’il juge particulièrement vulgaire mais employait le terme « mouiller » au sens du jargon tennistique qui signifie « avoir peur », il s’en est expliqué et excusé sur les réseaux sociaux et la page Facebook de RTBF Sport ; Michel Lecomte, Directeur des Sports, a par ailleurs présenté les excuses de la RTBF dans la presse ; il a également eu l’occasion d’entendre Christophe Rochus et de l’inviter à éviter les propos susceptibles de mener à des querelles inutiles. Enfin, le service de Médiation de la RTBF a répondu aux quatre personnes qui s’étaient adressées à lui.

 

Sur base de ces différents éléments, le Secrétariat d’instruction a estimé que le commentaire n’avait pas la signification qu’on aurait pu lui prêter en première écoute et que les différentes réactions de la RTBF avaient été efficaces pour lever l’ambigüité. Il en a conclu que les conditions légales de l’atteinte au respect de la dignité humaine ou au respect de l’égalité entre les femmes et les hommes n’étaient pas établies, et il a classé l’affaire. La RTBF et les plaignant.e.s en ont été avisés.

 

Lire le communiqué relatif à l'ouverture de plaintes

 

  

 

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