Le CSA a été saisi de plusieurs plaintes concernant les propos tenus par le rédacteur en chef Luc Maton, en clôture du JT de Télésambre le lundi 28 mai. Les plaignant.e.s dénonçaient le caractère sexiste des propos tenus par ce dernier.

 

Après un examen attentif du dossier, le Secrétariat d’instruction du CSA (SI) a considéré que ces propos n’étaient pas constitutifs d’une infraction au droit de l’audiovisuel. Aucune instruction n’a donc été ouverte et le dossier a été classé sans suite.

 

Le CSA est compétent pour s’assurer que les programmes et les communications commerciales ne portent pas atteinte au respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. A l’instar du respect de la dignité humaine et de l’interdiction d’inciter à la discrimination, le respect de l’égalité entre les femmes et les hommes constitue une limitation à la liberté d’expression, principe fondamental de toute société démocratique.

 

Toute restriction légale limitant la liberté d’expression doit être interprétée de manière restrictive. En octobre 2017, le CSA a rendu une première décision (publicité LIDL) concernant des stéréotypes sexistes dans une publicité. Afin de déterminer si les stéréotypes avaient engendré une atteinte au respect de l’égalité entre les femmes et les hommes, le CSA a pris en compte leur gravité. Dans le cas LIDL, celle-ci a été appréciée en fonction de divers indices, notamment : le ton, le contenu, la fréquence, les horaires de diffusion et le nombre de stéréotypes véhiculés.

 

Dans le cas de Télésambre, le SI a estimé qu’un tel niveau de gravité n’était pas atteint et a donc classé le dossier sans suite. Comme le prévoit la procédure, il a transféré les plaintes au Conseil de déontologie journalistique, pour un examen sous l’angle de la déontologie.

 

 

  

 

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