Ce mardi 26 février 2019 sonne le commencement de la période électorale pour les éditeurs de services de médias audiovisuels de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Concrètement, pendant trois mois, chaque éditeur devra respecter des obligations spécifiques pour la couverture médiatique de la campagne électorale, et ce pour jusqu’au triple scrutin – régional, fédéral et européen – du 26 mai.

Un dispositif électoral, vigile de l’exercice démocratique

Les obligations à respecter pour les éditeurs de services de médias audiovisuels de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont établis par le Règlement élections, modifié le 23 janvier 2018.

Ce règlement, adopté par le Collège d’avis du CSA qui représente le secteur audiovisuel, impose à toutes les radios et chaines de télévisions, y compris sur Internet, qui souhaitent couvrir les élections, d’adopter un dispositif électoral. Il revient à l’éditeur de définir les modalités de cette couverture compte tenu de sa liberté éditoriale.

Le dispositif électoral recouvre une dizaine de principes auxquels se tiendront les rédactions pendant la période électorale. Une fois rédigés, les dispositifs des éditeurs sont transmis au CSA qui les centralise sur son site elections-csa.be.

Points d’amélioration dans la couverture des scrutins 2019 : petites listes et accessibilité

Le règlement compte quatre obligations renforcées : la visibilité des « petites listes » et leur accès aux débats, la représentation équilibrée femmes-hommes, l’accessibilité des programmes aux personnes en situation de déficience sensorielle, et la production des contenus audiovisuels diffusés sur les réseaux sociaux. À la suite du scrutin du 14 octobre 2018, le CSA a évalué la manière dont les médias ont appliqué le règlement et s’est spécifiquement penché sur le respect de ces nouveautés.

Concernant la visibilité des « petites listes », le bilan fut globalement positif mais un effort reste à réaliser pour l’intégration systématique des plus petits partis dans la programmation des éditeurs. Quant à l’accessibilité, un dispositif spécifique doit être élaboré par les éditeurs pour rendre une partie de leurs programmes accessibles aux personnes avec des déficiences sensorielles.

Le travail concernant l’égalité de genre et la diversité mérite quant à lui d’être poursuivi afin que les programmes électoraux soient plus représentatifs de notre société.

Pour plus d’information : consulter le site elections-csa.be