Les téléspectateurs ressentent le son des publicités comme plus agressif alors qu’il n’y a, en réalité, pas de variation de volume en valeur absolue (mesurée en décibels).

Il faut chercher l’origine du problème en amont du côté des producteurs de spots publicitaires. Ceux-ci recourent à la technique dite de « compression dynamique du son » pour gonfler artificiellement le volume de leurs spots.

Concrètement, cela signifie que le niveau des fréquences basses (creux) est augmenté de façon à atteindre celui des fréquences les plus hautes (pics), ce qui crée un son plus « dense ». Cette technique de postproduction est utilisée par de nombreuses agences publicitaires, l’objectif est de faire se démarquer les spots du reste de l’offre télévisuelle, donc de garantir leur impact sur les audiences.