La Fédération Wallonie-Bruxelles a élaboré un système de quotas propre aux radios à l’exception des radios non linéaires (podcast) et des radios diffusées sur une plateforme ouverte, par exemple via internet (webradio).

Les radios doivent assurer un minimum de 70% de production propre et émettre en langue française. De plus, le cas échéant, elles sont tenues de diffuser annuellement au moins 30% de musiques sur des textes en langue française (par rapport à l’ensemble des musiques chantées) et au moins 6% d’œuvres musicales de compositeurs, d’artistes interprètes ou de producteurs de la Communauté française (sur l’ensemble des œuvres musicales). Parmi ces 6 %, au moins ¾ des œuvres doivent être diffusées entre 6h et 22h. Cette proportion diffusée en journée doit augmenter progressivement pour atteindre en 2026, 10% pour les radios en réseau et 8% pour les radios indépendantes.

Certaines dérogations, fondées sur des demandes dûment motivées, peuvent être accordées dans le but de favoriser la diversité des services. Les éditeurs peuvent également s’engager à des proportions supérieures aux minima évoqués plus haut.

Enfin, les radios en réseau doivent également participer financièrement à la vitalité de la production en Communauté française, en versant annuellement un montant déterminé en fonction de leur chiffre d’affaires au Fonds d’aide à la création radiophonique.

La RTBF est également soumise à des quotas particuliers fixés par le contrat de gestion qui décrit ses missions de service public.