À gauche, Latifa Akharbach, présidente de la HACA et à droite Karim Ibourki, président du CSA, crédits CSA belge
Tout au long de la semaine du 7 avril 2025, le CSA a reçu une large délégation du Conseil de la HACA, son homologue marocain.
C’est l’histoire d’une collaboration forte entre deux institutions situées à plus de 2500 km l’une de l’autres que nous avons eu le plaisir de célébrer tout au long de la semaine. Nous avons accueilli les membres du Conseil de la HACA marocaine durant plusieurs jours pour les intégrer à nos activités et échanger sur bon nombre de sujets et préoccupations communes entre régulateur de médias. C’est la première fois que l’ensemble du Conseil de la HACA se déplaçait au complet dans le cadre d’une telle visite. Et s’ils ont choisi le CSA, ça n’est pas un hasard, car entre nos deux instances, se construit une forte coopération depuis plus d’une décennie, officialisée depuis 2013.
En plus de l’échange régulier d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques, cette coopération a également permis l’élaboration de projets de recherches communs, de formations, d’échanges d’expertises, de personnels et de technologies.
Le CSA enregistre 24h sur 24 les programmes télévisés et radiophoniques du paysage audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces enregistrements se révèlent indispensables pour permettre au régulateur de mener à bien ses missions de contrôle et de monitoring des programmes. L’ensemble de ce système a été entièrement conçu par les ingénieurs de la HACA. Cette technologie précieuse et unique a été mise à disposition du CSA depuis 2011 et sa mise à jour régulière est toujours assurée par nos collègues marocains.
Aujourd’hui, les regards du monde entiers et du continent africain sont tournés vers l’Europe qui a mis en place un arsenal législatif unique pour réguler le paysage du numérique. Cette expérience européenne pour laquelle le CSA s’est fortement investi est très bénéfique pour les régulateurs non-européens, dont le régulateur des médias marocains.
Merci à la Présidente Latifa Akharbach, à son Conseil et ses équipes qui s’investissent pour entretenir cette belle histoire entre nos deux institutions.
