En octobre dernier, un téléspectateur s'était plaint auprès du CSA parce que La Une (RTBF) avait diffusé, dans son JT de 19h30, des images qu’il avait jugées « particulièrement choquantes » relatives à la mort du colonel Kadhafi, sans avertissement préalable quant au caractère choquant et perturbant de celles-ci, en contravention, selon le plaignant, aux dispositions légales relatives à la protection des mineurs.

 

L'arrêté « signalétique » prévoit en effet que, si les journaux télévisés ne font l'objet d'aucune classification, le présentateur a l'obligation d'avertir oralement les téléspectateurs en cas de scène susceptible de nuire à l'épanouissement physique, mental et moral des mineurs.

 

Cette disposition laisse aux éditeurs et au régulateur une certaine marge d’appréciation puisqu’il s’agit à chaque fois d’apprécier l’existence, éminemment subjective, d’une nuisance potentielle.

 

Dans ce cas-ci, le CSA a constaté que la RTBF n’avait pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en considérant, après réflexion et discussions en interne, que, pour les images précédemment et largement diffusées de la mort du colonel Kadhafi, il n’était plus nécessaire d’imposer un avertissement.

 

Par conséquent, le CSA a estimé le grief non établi.