Les journaux télévisés ne font l'objet d'aucune classification, en vertu de l'arrêté « protection des mineurs » du 21 février 2013. Toutefois, si une scène diffusée dans un JT est susceptible de nuire à l'épanouissement physique, mental et moral des mineurs, le présentateur doit faire un avertissement oral.

En revanche, la signalétique s'applique aux magazines d'actualité, mais un magazine d'actualité déconseillé aux mineurs de moins de 12 ans peut être diffusé à n'importe quelle heure (exception).

La responsabilité éditoriale des éditeurs est consacrée par le décret sur les services de médias audiovisuels, c'est une des raisons pour laquelle le CSA n'intervient pas avant la diffusion de programmes. Il a toutefois appelé les éditeurs de services, dans une de ses recommandations relative au traitement des conflits armés, "à la vigilance […] afin qu'ils veillent à ne pas heurter la sensibilité des mineurs par la diffusion d'images violentes aux heures où ils regardent ou écoutent normalement les émissions".

De plus, les rédactions des chaînes de télévision disposent de codes de déontologie, de règlements d'ordre intérieur,.. qui encadrent par exemple la violence et la tentation de dramatiser des images.

 

>> Plus d'infos sur le site thématique "signalétique jeunesse" : https://csa.be/signaletique