Dominique Vosters quitte la Présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel ce mercredi 15 novembre après cinq année de mandat à la tête de l’institution.
« Quand on entre au CSA, il faut entrer dans les clous de l’indépendance ». Ce vécu, le Président sortant a tenu à le rappeler en présence des équipes lors de son verre de départ. Une courte phrase qui résume un enjeu majeur pour le régulateur, lorsqu’un Président, nommé politiquement, passe – le plus souvent – du cénacle politique, à la régulation du secteur audiovisuel.
Tout au long de son mandat, Dominique Vosters a enfilé le costume du régulateur et s’est engagé dans un nombre important de dossiers. Certains porteurs de vives tensions, tant du côté des acteurs du secteur des médias, que celui des politiques et des consommateur.trice.s. C’est ainsi que Dominique Vosters s’est illustré dans bon nombre de dossiers soulevant des enjeux majeurs. Parmi eux : le pluralisme des médias contre leur concentration, le soutien des intérêts du secteur face aux nouvelles concurrences étrangères, l’ouverture effective du câble aux fournisseurs de médias alternatifs, le tout dans une approche visant l’égalité de traitement de tous les acteurs, y compris ceux qui estiment être régulés ailleurs. Les Dossiers RTL et TF1 réactivés en 2016 et 2017 au CSA ne sont que deux exemples qui ont requis du Président une grande stabilité dans sa vision, son jugement et son intégrité.
Entouré de Pierre Houtmans, Bernadette Wynants, et François-Xavier Blanpain au sein du Bureau du CSA, Dominique Vosters a été capable de s’emparer et faire aboutir des dossiers complexes, en maintenant un dialogue avec le secteur. Il s’est aussi montré à l’écoute des équipes du CSA, disponible et attentif concernant tant les questions techniques que les sujets en lien avec l’environnement de travail.
Dominique, nous te souhaitons plein succès dans la poursuite de tes activités.
Les équipes du CSA
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