Le CSA recherche un.e conseiller.ère « infrastructures et technologies ». Un métier qui requiert certaines compétences, mais surtout, une bonne dose d’intérêt, notamment pour le secteur radio et pour les nouvelles technologies. Il ne faut certainement pas s’arrêter à des qualifications très précises ou à un diplôme en particulier pour postuler à cet appel. Pour preuve, Nele Smets est la responsable de l’unité radio du CSA. Avant d’occuper ce poste, elle était elle-même Conseillère « infrastructures et technologies ». Elle nous en dit plus sur les attentes et les possibilités propres à ce poste.
- Quelles sont les principales missions du.de la Conseiller.ère « infrastructures et technologies » ?
La vulgarisation est vraiment la base de cette fonction, que ce soit pour l’unité radio ou de façon transversale pour les autres unités du CSA. Parmi les tâches régulières pour l’unité radio, notre collègue assurera la coordination et la vulgarisation des travaux d’optimisation des fréquences fm. Ce sera la personne de référence entre les radios et le service général de l'audiovisuel et des multimédias (SGAM) du Ministère de la Communauté française.
Un dossier important occupera le.la conseiller.ère dans les prochains mois : la transition numérique avec le passage des radios au DAB+. Il faudra comprendre les grands principes techniques de la diffusion. Quelles sont les zones de couverture, les contraintes ? Et ensuite vulgariser ces notions en interne et auprès des publics externes. Le DAB+ nécessitera aussi une mission prospective au niveau international : veille de l’évolution technologique, du marché des équipements, de l’adhésion du public…
- Une expérience solide en IT ou en polytechnique est-elle nécessaire pour décrocher le job ?
La qualité première pour ce poste est la curiosité. On n’attend pas spécialement du.de la candidat.e d’avoir une grande expertise en technologie et 10 ans d’expérience. Ce qui comptera le plus dans notre choix, c’est l’intérêt avéré pour les nouvelles technologies, une réelle appétence pour ces matières. On recherche un.e technophile qui a la capacité d’apprendre par soi-même et qui peut attester d’expériences audiovisuelles suffisantes en radio et en TV.
- Quelles étaient tes motivations quand tu as postulé pour cette fonction ?
Ce qui m’avait motivé à l’époque est toujours aussi vrai aujourd’hui. Ce job offre la possibilité de travailler sur des matières passionnantes qui évoluent vite. Ensuite, la configuration des services du CSA fait qu’on mène sa barque de façon autonome, tout en ayant régulièrement des interactions avec les collègues, spécialisés dans d’autres matières. Enfin, petite cerise sur le gâteau, vous n’êtes jamais de « simples » exécutant.e.s au CSA. Chacun.e d’entre nous à la possibilité d’initier un projet sur un thématique audiovisuelle peu ou prou explorée. Bref, impossible de s’ennuyer au CSA !