Ce mercredi 9 décembre, les régulateurs de l’audiovisuel tunisien (HAICA) et belge (CSA), ainsi que l’Institut national de l’audiovisuel français (INA) clôturent deux années d’intense collaboration dans le cadre d’un projet ambitieux de jumelage, financé par l’Union européenne et ayant pour objectif de renforcer la régulation des médias en Tunisie. 300 jours d’échanges entre les partenaires à Tunis, mais aussi Bruxelles, Paris et Pavie (Italie), ont rythmé des dizaines d’activités, d’ateliers, de formations ou d’événements communs. 

 

À l’issue de deux années de travail dans le cadre d’un projet de jumelage entre trois instances, le CSA, l’INA et la HAICA, d’importantes réalisations ont pu voir le jour.  Cinq grands chantiers où une collaboration soutenue entre les trois partenaires a pu se déployer : Le volet « prospectif » de la HAICA, le renforcement du « monitoring et de la régulation », la création d’un archivage pérenne des ressources audiovisuelles en Tunisie, le renforcement de la recherche et des études et enfin, le renforcement de la communication du régulateur tunisien. Pour Nouri Lajmi, Président de la HAICA, « ce jumelage représentait un projet ambitieux, dans un contexte de jeune démocratie, où la régulation des médias pouvait sortir plus forte encore avec le soutien de ses partenaires belges et français ». Un sentiment partagé par les partenaires belges et français qui y voient un projet bénéfique et enrichissant dans les deux sens.

 

En effet, grâce à la mobilisation des experts du CSA et de l’INA et les équipes de la HAICA, de nombreux programmes en matière de régulation et d’archivage audiovisuel ont été progressivement mis en place avec ténacité et professionnalisme. Le travail effectué a permis dans le cadre des cinq volets identifiés de faire des avancées remarquables sur différentes questions telles que l’instruction des infractions; le contrôle des obligations conventionnelles des télévisions privées et des nouvelles missions de la télévision de service public ; la protection des enfants et des mineurs ; la communication publicitaire et enfin le pluralisme politique…

 

Si la HAICA est devenue pour les Tunisiens et les Tunisiennes une instance incontournable et très visible, c’est grâce entre autres au service communication dont le travail s’est beaucoup amélioré grâce à la collaboration et aux échanges avec l’équipe du CSA, dans le cadre du jumelage. Une série de projets ont pu être ainsi mis en place dont la création d’un studio à la HAICA, des formations au montage photo et vidéo, ou encore la mise en ligne d’un site magazine de la régulation des médias tunisiens.

 

Toutes les informations et l’historique du jumelage sont à découvrir sur :

 

le site magazine du CSA (regulation.be) ;

le site magazine de la HAICA (eventhaica.tn)

le dossier de presse